La robe comme métaphore du corps et de l'âme
Carole Baillargeon a conservé de l'enfance ce plaisir que nous avons tous connu de palper la matière. Elle la triture, la modèle, l'organise. À peine, pourrait-on dire, tant ses objets sont reconnaissables. Et pourtant...
La robe écrite
La Galerie SAS accueillait récemment, sous le thème La robe écrite, six sculptures de l'artiste ainsi qu'un ensemble bas-relief en 12 éléments et six dessins de fil. La première sculpture, intitulée Robe Être ou paraître, a été taillée directement dans le thuya, un genre de conifère de la famille des cyprès. Je suppose que Baillargeon n'a pas choisi cette matière au hasard, puisque le thuya est aussi appellé arbor vitae - « arbre de vie ». Je suppose seulement. Tout comme j'admets que sa démarche « représente la complexité de l'expérience humaine, une métaphore du corps et de l'âme ». Il faut bien mettre des mots sur l'indicible.
Robe Être ou paraître
Robe Appât
Robe Âme