Soleil je t'aime

« Je crois que c'est dans la matinée tardive que cela a commencé à se produire. Une lumière très fine est apparue. Pour moi. Les bruits changèrent d'odeur. Les ombres s'allongèrent plus paresseuses et plus longues. Tout doucement la neige commença à fondre... » Nelli Ivanova, Lumières éperdues.

Ça y est, c'est l'été ! Sans transition, comme l'avait prédit Jocelyne. Comme on l'aime, ce soleil hâtif ! Qu'importe la frénésie collective qui nous fait jouer du coude-à-coude sur Saint-Denis et impose, au parc Lafontaine, le traditionnel défilé des bedaines. On est prévenu, on les ignore. Le bassin est vide, boueux, et les rares flaques d'eau n'attirent même pas les oiseaux. L'herbe, pas vraiment verte, est un peu rêche. Mais ce qu'on s'en fout ! On s'assoit, on s'allonge où on peut, on se tait, on regarde droit devant soi, émus par un accord de guitare, les cris de joie d'une enfant entièrement dévouée à la création de ses bulles de savon. Les chiens ne jappent pas. Et même si...

Bref, c'est l'été.

Je n'ai jamais aimé cette sculpture de Félix Leclerc, mais aujourd'hui, va savoir pourquoi, je lui trouve un certain charme. Et je ne suis pas la seule, de toute évidence.

Bulles bulles, jolies bulles...

Qui ne dit mot consent. Vite, cliquons avant que Chloé change d'avis.

Quelqu'un connaît le nom de cet instrument de musique ?

Une bonne bière « entre filles » avant de rentrer. L'Barouf n'est pas encore bondé, on a de la chance. On trinque en pensant à Patrice retenu à la maison par les travaux de ses étudiants. Dur dur le métier de prof.

L'Barouf, c'est chouette, cosy et bruyant. Mais on s'en fiche, c'est l'été !

Comments

[Sophie C.]

Verte je suis, d'envie! Cette électricité qui arrive avec l'éclatement de l'été à Montréal est une de celles que je préfère parmi les émotions que procure cette ville. En plus, les troupes de la grisailles sont féroces cette année sur Paris... Il faisait 3 degrés ici ce matin!