Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chronique d'Elle
5 novembre 2009

Petits bonheurs

La langue chinoise n'a pas de mot pour désigner le bonheur, mais une foule d'idéogrammes représentant une situation heureuse. Les Chinois seraient-ils, sans le savoir, des adeptes de Nietzsche pour qui le bonheur en tant qu'état durable de plénitude et de satisfaction est utopique ? Et serais-je moi-même sino-nietzschéenne ? Au concept privilégié par les optimistes, j'oppose celui de la joie. Rare, périssable, d'où son prix.

Une joie, parmi d'autres

1

Au Festin de Babette, rue Saint-Denis

On n'y mange pas de soupe de tortue, ni de blinis au caviar, encore moins de cailles en sarcophage. Pour le Clos de Vougeot 1845, on repassera ! Les produits gourmets de ce sympathique café s'emportent. Sur place, on boit du thé chinois, un excellent chocolat chaud, un café aromatisé ou non, on déguste des carrés au chocolat et gingembre, des pâtisseries belges... Quand le soleil frappe de plein fouet la baie vitrée, comme c'est le cas aujourd'hui (lundi), on a l'impression d'être dans une serre tiède et cosy.

2

3

4

Une serre choisie par ma fille Chloé, dite Nounouchka - prénom qui signifie dans le dictionnaire maternel « joie ». De toutes, la plus durable.

C

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Chère sino-nietzschéenne,<br /> <br /> Me reviennent en tête ces vers de Paul Fort : <br /> <br /> « Ma joie est tombée dans l'herbe, gens de la route, gens fortunés<br /> Approchez tous vos lanternes, aidez-moi à la retrouver... » <br /> <br /> J'espère la retrouver sous peu en votre compagnie.
Chronique d'Elle
Publicité
Archives
Publicité